Géothermie verticale

La géothermie verticale consiste à exploiter la chaleur du sous-sol au moyen de forages profonds, généralement entre 50 et 200 mètres, pour alimenter une pompe à chaleur. Cette technique convient particulièrement aux terrains de surface réduite, car elle requiert moins d’espace qu’une installation géothermique horizontale. À l’issue du forage, un réseau de sondes géothermiques est installé pour capter l’énergie constante du sol, avant de la transmettre au fluide frigorigène circulant dans la pompe à chaleur. Dans des régions comme Nice ou Monaco, où l’espace extérieur peut être limité, la géothermie verticale se présente comme une solution performante et durable, offrant un confort thermique tout au long de l’année.

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Principe de fonctionnement

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Dans un système de géothermie verticale, le sol agit comme un réservoir de calories, dont la température reste relativement stable en profondeur. Une fois le forage réalisé, une sonde géothermique – généralement un tube en U – y est insérée et remplie d’un fluide caloporteur (eau glycolée). Ce fluide capte les calories présentes dans le sous-sol puis les amène jusqu’à la pompe à chaleur, qui les transfère ensuite au circuit de chauffage ou d’eau chaude sanitaire. Certains modèles de PAC géothermiques sont réversibles, permettant également de rafraîchir l’habitat en été. Ce fonctionnement, basé sur des variations d’enthalpie et un échange thermique efficace, se révèle particulièrement économe en énergie et respectueux de l’environnement.

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Aspects techniques pour les professionnels

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La réalisation d’un projet de géothermie verticale nécessite une étude de sol approfondie et une autorisation administrative si le forage dépasse une certaine profondeur. Les installateurs évaluent la nature géologique du terrain, la présence éventuelle de nappes phréatiques et la faisabilité technique du chantier. Un dimensionnement précis est indispensable pour sélectionner la profondeur et le nombre de forages nécessaires, en fonction de la puissance de la pompe à chaleur et des besoins de chauffage. Le choix du fluide frigorigène (tel que le R32) et le respect de la réglementation F-Gaz constituent également des étapes clés. Enfin, un entretien régulier – incluant la vérification de l’étanchéité des sondes et du circuit frigorifique – garantit la pérennité et les performances de l’installation, assurant ainsi des économies d’énergie sur le long terme.

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